« InLaKesh» est une série d’interviews audio de personnes, artistes, bénéficiaires, acteurs engagés dans l’humain et la médiation artistique en vue d’une restitution sous forme d’œuvre mais aussi d’échanges de réflexions dont les modalités sont en cours de construction.
Né de l’envie d’interroger « La danse comme refuge », ce projet a vu le jour dans la rencontre entre Roxane Mares et le chorégraphe Salia Sanou.
Il a été porteur au Burkina Faso d’un programme qui permet à des artistes de mettre en place des ateliers de danse auprès de réfugiés dans les camps où ils trouvent refuge.
« si j’ai pas la danse et la musique alors j’ai quoi? dis-moi!! » Amir, avec ses yeux brûlants de larmes rageuses de vie réveille l’ailleurs de la danse, l’essence qu’il est parfois difficile de nommer.
Le projet tente de saisir « la part de réfugié et de refuge » en chacun des acteurs du programme, et de comprendre comment la danse ouvre l’accès à un espace de respiration et de rencontre à soi et à l’autre. Qu’ils soient danseurs professionnels ou réfugiés, la danse invite à un espace-temps où s’incarnent et s’expriment les corps en recherche de souffle de vie, de se rappeler et dire juste « j’existe »